chacha a écrit :Voila un témoignage qui confirme que Superloustic a permis au plus grand de l'époque de découvrir et enrichir leur envie d'écoute de sons et musiques de BGM de japanime. Donc oui, il y avait des adultes et des adolescents qui écoutaient Superloustic pour ses programmes accès japanimation car Superloustic était une précurseur en matière de musiques japonaises.
Tout à fait ! Moi à l'époque, les seules musiques japonaises que je connaissais et que j'avais pu entendre, c'était lors des diffusions des différents titres à la télévision. Malheureusement, parfois c'était soit des compositions made in France (ceci dit, j'aime beaucoup la musique d'Albator en vf), soit made in USA et parfois, c'était censuré ! Comme le fameux générique de fin de City Hunter, dont on ne pouvait entendre à chaque fois, que les premières notes. Et ce générique aujourd'hui culte pour toute une génération, je l'ai entendu en entier pour la première fois, sur Superloustic. On était à des années-lumière des générique français. Ceci dit, aujourd'hui, j'apprécie quand même les génériques français, même s'ils ne volent pas bien haut.
chacha a écrit :J'étais enfant à l'époque et les BGM n'étaient pas ce que je recherchais à écouter en priorité (forcément plus les génériques français de mes séries favorites) mais j'ai pu découvrir de pures sons jamais entendu ailleurs.. comme celles de City Hunter.
Le fameux Get Wild, c'est la chanson dont je me souviens le mieux encore aujourd'hui. Depuis bien sûr, j'ai acheté les CD des BGM et des OST de City Hunter (les vrais, made in Japan ceux-là).
Mon tout premier achat CD de BGM d'une oeuvre animée japonaise, ce fût Akira au Virgin des Champs-Elysées, mais c'était l'édition américaine du CD.
Ensuite toujours au début des années 90, j'ai découvert Animeland (c'était en 1992... pu...n, 20 ans déjà), et j'ai tout de suite adhéré à l'association qui éditait à l'époque le fanzine, Animarte ! En plus d'éditer le fanzine, l'association avait une centrale d'achat, qui permettait l'acquisition (entre autre, de CD japonais), à prix préférentiel : Animecom. C'est comme ça que j'ai acheté mes vrais premiers CD réellement japonais. De mémoire, c'était ceux de Kimagure Orange Road aka Max et compagnie (Aaaah Sabrina/Madoka, un amour/fantasme d'ado...
...d'ailleurs, le seul Wallscroll qui se trouve aujourd'hui sur mon mur, c'est
Madoka et son saxo ), Creamy Mami aka Creamy, merveilleuse Creamy bien sûr et Magical Emi, alias Emi Magique. Je me souviens même du prix, aux alentours de 170 francs à l'époque. Ce qui était très honnête, car ailleurs, c'était plutôt dans les 220 francs. Eh oui, les jeunes, je vous parle d'un temps, que les moins de 20 ans, ne peuvent pas connaître...
chacha a écrit :Superloustic était précurseur de l’effet Japanime en france dans la continuité de Récré A2 et Youpi l'école et finie ou du Club dorothée qui ont permis de faire découvrir de nombreuses séries japonaises cultes.
Arf, que de souvenir ! Et des bons !
Et Amuse 3 sur feu FR3, avec Signé Cat's Eyes, Les entrechats, Bouba, Dan et Danny, Belle et Sébastien... Et même avant avec FR3 Jeunesse et Il était une fois...l'espace (la série que je préfère dans les Il était une fois...).
chacha a écrit :Aujourd'hui les jeunes générations découvrent les séries ou musiques grâce aux nets et aux échanges et discutions sur les forums mais à l'époque, il n'y avait pas grand choses en dehors des échanges de K7 audio de génériques ou musiques et de VHS sur les séries animés ou inédites (je me souviens qu'a l'époque j'avais pu découvrir en vo une VHS d'un oav de saint seiya, un truc incroyable à l'époque car même en VO sans comprendre les dialogues japonais c'était énorme d'avoir vu ca.. Faut dire que nous ignorions qu'il existait des OAV sur saint seiya à l'époque (et oui pas de net) mais grâce à la cinq qui a diffusé l'OAV d'Abel, un camarade avait eu une K7 Original acheté par son frère dans une boutique d'import de l'époque. Enorme !!!!
J'ai également connu cette période dans les années 90. Je connaissais quelqu'un qui avait énormément de contacts et grâce à lui j'ai découvert un bon nombre d'anime en vo pure, via des copies pirates en vhs. Et oui, on a pas attendu le net pour faire dans la copie pirate, mais à l'époque ça servait à faire découvrir du totalement inédit en France, pas à ne rien payer, tout voir gratuitement et faire couler l'animation japonaise en France (et dans le monde), vu l'état actuel du marché. Mais trêve de digression ! Je disais donc que j'avais découvert de l'inédit, comme les Miyazaki, bien avant que le studio Ghibli soit reconnu en France et que Disney achète les droits de diffusion pour le reste du monde (en dehors de l'Asie).
Mais Saint Seiya Abel est un film, si je ne m'abuse, puisque diffusé au cinéma au Japon. Moi je me souviens du prix astronomique des vhs japonaises de la série à Junku à Paris (1200/1300 francs de l'époque).
chacha a écrit :Et Superloustic a permis de vivre cette passion pour la japanime grâce à la diffusion de BGM et Sons japonais.
OUI Superloustic manque aujourd(hui mais il y a Radio Junior qui a du succès auprès des jeunes et qui doit correspondre aux attentes des jeunes auditeurs d'aujourd'hui...
Le monde change mais la passion reste
Certes. Mais j'ai des doutes sur le fait qu'un grand enfant, dans 20 ans pleurera sur Dora l'exploratrice. Je suis bon public (oui même pour les dessins animés à destination des enfants), mais il y a des limites. En matière de dessin animé éducatif et surtout divertissant, rien ne vaudra jamais Les Mystérieuses cités d'or ! D'ailleurs, je surveille de très près l'évolution de la nouvelle série. Et je dois dire que pour le moment, je ne suis guère satisfait de ce que j'ai vu (mais ça risque de plaire aux jeunes d'aujourd'hui).
chacha a écrit :Alors je te souhaite la bienvenue sur cette radio hommage de Superloustic et te remercie pour ton témoignage d'un "grand" à l'époque de Superloustic
Merci à toi.