Re: NostaLoustic
Nostaloustic 8 – Mini, mini, mini, tout est mini dans notre vie
Salut les Loustics !
Vous l'avez réclamé à corps et à cris, vous l'attendiez depuis des semaines, et voilà, enfin, Nostaloustic consacre une émission ENTIERE au groupe d'enfants le plus aimé, le plus adulé, le plus écouté de Superloustic.com, je veux bien entendu parler des MINI…
...pops.
En 1982, un producteur londonien de disques, Martin Wyatt, a l'idée, en regardant sa fille Joanna et ses copines se déguiser et imiter leurs chanteurs et chanteuses préférées, de créer un groupe d'enfants, les Mini Pops, et de leur faire reprendre des tubes des années 50 à 80. Leur premier album, éponyme (non, ce n'est pas le nom de l'album), entre très vite dans le top 30 des charts britanniques et européens.
Devant ce joli succès, le label français Telemedia prendra le risque d'en extraire un single, une reprise sympathique de Stupid Cupid de Connie Francis (1958), chanté par la petite Joanna.
Surprise ! C'est un carton en France, qui va même détrôner le « Ebony & Ivory » de Mc Cartney et Wonder au n°1 du Top 50 !!!
Devant ce succès, Martin Wyatt va s'associer avec un ponte de Channel 4, Cecil Korer, et un autre producteur de disques, Mike Mansfield, pour créer une émission télé, tout aussi éponyme.
Le concept dérive directement de l'inspiration originale : des enfants de 6 à 12 ans viennent accompagner les cinq Minipops d'origine pour chanter et danser sur des reprises de tubes américains et britanniques. Les enfants sont déguisés en star et starlettes, dans des décors évoquant les chansons d'origine, comme ici pour Grease :
Pari gagné pour Channel 4 : en quelques semaines, l'audience monte à 2,000,000 de spectateurs ! Les enfants adorent : ceux qui regardent rêvent de devenir des stars, et ceux qui y jouent s'y croient vraiment.
La success story aurait pu continuer, mais rapidement, des voix s'élèvent d'Outre-Manche pour dénoncer le caractère trop "sexualisé" de certains clips. En effet, pour pousser l'imitation des interprètes des tubes originaux, les fillettes sont maquillées comme des camions volés et habillées comme des... hum... jeunes filles de petite vertu. De plus, les paroles d'origine ne sont pas modifiées et ont donc parfois des connotations sexuelles qui passent assez mal quand elles sont chantées par un enfant...
Poussé à l'extrême, ça donne le clip « 9 to 5 », chanté par la petite Joanne Fisher :
Hum... dérangeant, n'est-ce pas ?
En tout cas, ce sont les réactions à ce clip qui conduisent Channel 4 à arrêter l'émission pour de bon, après une seule saison de six épisodes...
Pour autant, l'aventure des Minipops ne s'arrête pas là. Dès 1983, Martin Wyatts enregistre un nouveau disque (pas très éponyme celui-là ) We're the Minipops, qu'on entend sur SL.com et qui reprend certaines chansons enregistrées dans l'émission télé. Gros succès en France et surtout au Canada, où l'album s’élèvera jusqu'en troisième place des charts ! Cela permettra aux cinq Minipops d'entreprendre une tournée à succès, loin de toute polémique.
Suivront cinq autres albums, jusqu'à la fin de l'aventure en 1987, les petits étant devenus grands !
L'eusses-tu cru ?
- Bon, chacun se fera son avis, mais la polémique sur l'hyper-sexualisation des Minipops était très probablement exagérée par les médias de l'époque et semble aujourd'hui un peu dépassée, après qu'on ait découvert (puis oublié) Britney Spears ou Alizée. C'était la première fois que l'on voyait des enfants « jouer aux grands » à la télévision, et c'est cela qui a ému les esprits bien(?)-pensants. Les producteurs du show se sont toujours défendus de toute intention mauvaise, en expliquant que le show n'était rien d'autre qu'une réplique de ce que tous les loustics faisaient dans la vraie vie : se déguiser, se maquiller (mal) et chanter des chansons de grands sans toujours en comprendre les paroles...
- Que sont devenu les Minipops ? Comme souvent, ils ne sont devenus pas les stars qu'ils rêvaient d'être… et c'est certainement tant mieux pour eux (cf. Britney Spears).
Joanna Wyatt est devenue une doubleuse à succès, Joanne Fischer est dresseuse équestre. Tristement, l'un d'eux, Scott Sherrin, s'est jeté dans la Tamise à l'âge de 23 ans, au début d'une balbutiante carrière d'acteur.
- Depuis quelques années, la firme américaine de vente de disques K-Tel a relancé une franchise Minipops sous le nom de « Mini Pop Kids », avec un concept similaire : la reprise de tubes récents par des enfants et pré-ados. Ils en sont à leur 14e album et ça a l'air de pas mal marcher!
- Les clips ci-dessus permettent également de se rendre compte d'une autre qualité tout à fait particulière des Minipops.
Mais si, mais si, je suis sûr que vous l'avez aussi vu, même si vous refusez de l'admettre ouvertement.
Oui c'est ça : c'est insupportable.
Ça vrille les tympans et c'est mal joué. Il semblerait qu'en lançant le concept du groupe et de l'émission, les producteurs n'aient pas pensé un seul instant qu'il serait utile de leur donner des cours de chant et de danse. Résultat, ça donne vraiment l'impression que c'est censé donner : des enfants jouant à imiter des vedettes, sans talent ni entraînement particulier.
Pour tout vous dire, chaque fois que j'entends un titre des Minipops sur SL.com, ma réaction est la suivante : « Wouah, mais c'est super bon, ce tube ! Vite, arrêtons cette horreur et allons écouter l'original sur Youtube. »
Aussi, je vous invite, avant de nous quitter, à redécouvrir l'original de plusieurs de leurs reprises :
Mais comme j'adore les controverses, si vous aimez les Minipops, allez-y, défendez-les dans les commentaires !
Les Loustics, à la semaine prochaine, pour un Nostaloustic spécialement consacré à Jacques Cardona !
Salut les Loustics !
Vous l'avez réclamé à corps et à cris, vous l'attendiez depuis des semaines, et voilà, enfin, Nostaloustic consacre une émission ENTIERE au groupe d'enfants le plus aimé, le plus adulé, le plus écouté de Superloustic.com, je veux bien entendu parler des MINI…
...pops.
En 1982, un producteur londonien de disques, Martin Wyatt, a l'idée, en regardant sa fille Joanna et ses copines se déguiser et imiter leurs chanteurs et chanteuses préférées, de créer un groupe d'enfants, les Mini Pops, et de leur faire reprendre des tubes des années 50 à 80. Leur premier album, éponyme (non, ce n'est pas le nom de l'album), entre très vite dans le top 30 des charts britanniques et européens.
Devant ce joli succès, le label français Telemedia prendra le risque d'en extraire un single, une reprise sympathique de Stupid Cupid de Connie Francis (1958), chanté par la petite Joanna.
Surprise ! C'est un carton en France, qui va même détrôner le « Ebony & Ivory » de Mc Cartney et Wonder au n°1 du Top 50 !!!
Devant ce succès, Martin Wyatt va s'associer avec un ponte de Channel 4, Cecil Korer, et un autre producteur de disques, Mike Mansfield, pour créer une émission télé, tout aussi éponyme.
Le concept dérive directement de l'inspiration originale : des enfants de 6 à 12 ans viennent accompagner les cinq Minipops d'origine pour chanter et danser sur des reprises de tubes américains et britanniques. Les enfants sont déguisés en star et starlettes, dans des décors évoquant les chansons d'origine, comme ici pour Grease :
Pari gagné pour Channel 4 : en quelques semaines, l'audience monte à 2,000,000 de spectateurs ! Les enfants adorent : ceux qui regardent rêvent de devenir des stars, et ceux qui y jouent s'y croient vraiment.
La success story aurait pu continuer, mais rapidement, des voix s'élèvent d'Outre-Manche pour dénoncer le caractère trop "sexualisé" de certains clips. En effet, pour pousser l'imitation des interprètes des tubes originaux, les fillettes sont maquillées comme des camions volés et habillées comme des... hum... jeunes filles de petite vertu. De plus, les paroles d'origine ne sont pas modifiées et ont donc parfois des connotations sexuelles qui passent assez mal quand elles sont chantées par un enfant...
Poussé à l'extrême, ça donne le clip « 9 to 5 », chanté par la petite Joanne Fisher :
Hum... dérangeant, n'est-ce pas ?
En tout cas, ce sont les réactions à ce clip qui conduisent Channel 4 à arrêter l'émission pour de bon, après une seule saison de six épisodes...
Pour autant, l'aventure des Minipops ne s'arrête pas là. Dès 1983, Martin Wyatts enregistre un nouveau disque (pas très éponyme celui-là ) We're the Minipops, qu'on entend sur SL.com et qui reprend certaines chansons enregistrées dans l'émission télé. Gros succès en France et surtout au Canada, où l'album s’élèvera jusqu'en troisième place des charts ! Cela permettra aux cinq Minipops d'entreprendre une tournée à succès, loin de toute polémique.
Suivront cinq autres albums, jusqu'à la fin de l'aventure en 1987, les petits étant devenus grands !
L'eusses-tu cru ?
- Bon, chacun se fera son avis, mais la polémique sur l'hyper-sexualisation des Minipops était très probablement exagérée par les médias de l'époque et semble aujourd'hui un peu dépassée, après qu'on ait découvert (puis oublié) Britney Spears ou Alizée. C'était la première fois que l'on voyait des enfants « jouer aux grands » à la télévision, et c'est cela qui a ému les esprits bien(?)-pensants. Les producteurs du show se sont toujours défendus de toute intention mauvaise, en expliquant que le show n'était rien d'autre qu'une réplique de ce que tous les loustics faisaient dans la vraie vie : se déguiser, se maquiller (mal) et chanter des chansons de grands sans toujours en comprendre les paroles...
- Que sont devenu les Minipops ? Comme souvent, ils ne sont devenus pas les stars qu'ils rêvaient d'être… et c'est certainement tant mieux pour eux (cf. Britney Spears).
Joanna Wyatt est devenue une doubleuse à succès, Joanne Fischer est dresseuse équestre. Tristement, l'un d'eux, Scott Sherrin, s'est jeté dans la Tamise à l'âge de 23 ans, au début d'une balbutiante carrière d'acteur.
- Depuis quelques années, la firme américaine de vente de disques K-Tel a relancé une franchise Minipops sous le nom de « Mini Pop Kids », avec un concept similaire : la reprise de tubes récents par des enfants et pré-ados. Ils en sont à leur 14e album et ça a l'air de pas mal marcher!
- Les clips ci-dessus permettent également de se rendre compte d'une autre qualité tout à fait particulière des Minipops.
Mais si, mais si, je suis sûr que vous l'avez aussi vu, même si vous refusez de l'admettre ouvertement.
Oui c'est ça : c'est insupportable.
Ça vrille les tympans et c'est mal joué. Il semblerait qu'en lançant le concept du groupe et de l'émission, les producteurs n'aient pas pensé un seul instant qu'il serait utile de leur donner des cours de chant et de danse. Résultat, ça donne vraiment l'impression que c'est censé donner : des enfants jouant à imiter des vedettes, sans talent ni entraînement particulier.
Pour tout vous dire, chaque fois que j'entends un titre des Minipops sur SL.com, ma réaction est la suivante : « Wouah, mais c'est super bon, ce tube ! Vite, arrêtons cette horreur et allons écouter l'original sur Youtube. »
Aussi, je vous invite, avant de nous quitter, à redécouvrir l'original de plusieurs de leurs reprises :
Mais comme j'adore les controverses, si vous aimez les Minipops, allez-y, défendez-les dans les commentaires !
Les Loustics, à la semaine prochaine, pour un Nostaloustic spécialement consacré à Jacques Cardona !
Re: NostaLoustic
Personne ne prendra donc la défense des pôôôôôvres Minipops qui, en plus de s'être fait pourrir par la presse britannique en 1982, se font éreinter 35 ans plus tard par une émission quasi anonyme ?
Quelle tristesse...
Quelle tristesse...
- El Loustico
- Administrateur du site
- Messages : 715
- Enregistré le : mar. 7 févr. 2012 17:19
Re: NostaLoustic
Si il y a bien une personne qui doit s'insurger contre cette calomnie et prendre la défense des Minipops au même titre que Dodu Dodo (ou même Carla et Alexandre...), c'est moi !
D'ailleurs je vais proposer aux Minipops (ceux toujours là), d'enregistrer un disque de soutien avec eux : 30 ans après ! Bien malin celui qui osera cette fois-ci leur reprocher de tourner des clips un peu olé olé ! Héhéhé.
Minipops killed the radio stars !
Bon WE ! Sous la neige !
D'ailleurs je vais proposer aux Minipops (ceux toujours là), d'enregistrer un disque de soutien avec eux : 30 ans après ! Bien malin celui qui osera cette fois-ci leur reprocher de tourner des clips un peu olé olé ! Héhéhé.
Minipops killed the radio stars !
Bon WE ! Sous la neige !
Re: NostaLoustic
Nostaloustic 9 – Spécial Jacques Cardona
Salut les Loustics !
Cette semaine, Nostaloustic consacre un numéro spécial à ce grand interprète de génériques de dessins animés : Jacques Cardona!
Mais nous ne saurions évoquer sa carrière sans parler également des compositeurs qui ont contribué à son succès, Haim Saban et Shuki Levy, qui ont composé pour Lionel Leroy les génériques de début et de fin d'Ulysse 31 !
(Qu'est-ce que c'est bon, ça!!)
Souvenez-vous : Au 31ème siècle, Ulysse, ses compagnons, son fils Télémaque, et Nono le petit robot font le voyage de retour de la base de Troie vers la Terre à bord du gigantesque vaisseau l'Odysseus (c'est le nom grec d'Ulysse, en fait).
Télémaque se fait enlever par les adorateurs du Cyclope afin d'être sacrifié à Poseïdon, avec deux jeunes autres extraterrestres à la peau bleue, les Zotriens Noumaïos et Thémis. Ulysse parvient à sauver tout ce beau monde, en détruisant le Cyclope au passage.
Pour avoir commis cet infâme sacrilège, les compagnons d'Ulysse sont condamnés par Zeus à sombrer dans une léthargie assez planante, tandis que lui-même, Télémaque, Themis et Nono devront errer de mondes en mondes inconnus dans l'Olympe, le Royaume des Dieux. Durant son odyssée, Ulysse vivra de nombreuses aventures inspirées de la mythologie grecque, et servira de divertissement pour le plus grand plaisir des dieux.
Inspirée par le succès de Star Wars deux ans plus tôt, la scénariste Nina Wolmark eut l'idée originale de cette série et la co-développa avec Jean Chalopin, à l'époque patron de la société DIC (diffusion information communication). Ils confièrent la réalisation de la série à Bernard Deyriès.
Rapidement, l'équipe se tourna vers la société japonaise TMS, à la fois pour cofinancer la série (« une nécessité à l'époque », selon Chalopin lui-même, les budgets français étant largement insuffisants) et pour bénéficier de leurs talents et de leurs techniques. C'est ainsi qu'on retrouve l'immense Shingo Araki au character design, très connu pour son travail sur des adaptations animées de manga, comme Goldorak, Albator 84, Cat's eyes, Embrasse-moi Lucile, mais surtout Saint Seiya !
La BO de la série est composée par Ike Egan et Denny Crockett, avec quelques morceaux de Saban et Levy, dont notamment, les génériques.
Tous les loustics se souviennent de la voix de Lionel Leroy qui interpréta dans les années 80 de nombreux génériques jeunesse : Ulysse 31, donc, mais aussi « Et l'aventure continue », le 2ème générique de Goldorak, Gil et Julie, Dare-dare motus, Bomber X, M.Merlin etc. Mais il est encore plus connu du grand public pour les génériques de Starsky et Hutch ou de Pour l'amour de risque.
En réalité, « Lionel Leroy » n'existe pas vraiment : il s'agit du pseudonyme d'un certain Yves Martin, mais... pas que de lui. En effet, le générique de L'homme qui tombe à pic est crédité « Lionel Leroy » alors que la chanson est chantée par Haim Saban ! (Ca s'entend quand même bien que ce n'est pas la même voix…)
Bon donc, Yves Martin, a.k.a Lionel Leroy, a.k.a Eric Lang, fit sa percée en 1979 avec le générique de Wonder Woman. Peu après il fit la rencontre de Haim Saban, alors à la recherche d'une voix pour le générique de Ulysse 31. Le succès de la série lui permit d'escalader les sommets de la gloire durant quelques années et de chanter plusieurs génériques de série télé.
Il devint alors producteur de disques et produisit même le fameux tube Chacun fait ce qui lui plait de Chagrin d'Amour. Après un album solo « Alboum » en 1984, il mit fin à sa prestigieuse carrière de chanteur.
Mais la vraie raison de ce revirement de carrière est qu'en 1983, il fit la rencontre de la chanteuse Sheila, pour qui il composa plusieurs chansons, dont L'écuyère.
Yves Martin aida à relancer la carrière de la chanteuse en l'encourageant à faire de la scène. Il en devint le producteur, puis le compagnon, et enfin le mari, en 2006 !
Leur idylle dure depuis tout ce temps, même si les nouvelles les plus récentes ne sont pas très bonnes. En effet, Yves Martin a fait deux AVC l'année dernière, dont il a, semble-t-il, beaucoup de mal à récupérer. Souhaitons-lui un prompt rétablissement !
L'eusses-tu cru ?
- Le design particulier du majestueux Odysseus est le fruit du travail de Shôji Kawamori, qui travailla aussi en tant que mecha designer sur l'essentiel de séries Macross et qui s'appuya, comme principale source d'inspiration, sur CE logo :
(à la demande de la chaîne qui produisait la série, oui, oui.)
- On pourra se réjouir qu'à l'époque, les budgets de la chaîne aient été insuffisants pour produire toute la série et que l'équipe de Chalopin aient été obligées de se tourner vers le Japon. Car en effet, un épisode pilote de la série a a initialement réalisé avec des ressources uniquement françaises. Et ça donnait CECI...
Vive le Japon !
- Je vous laisse regarder une nouvelle fois le pré-générique que vous connaissez par cœur :
Il n'y a rien qui vous choque ? Regardez mieux.
« C'est parce qu'Ulysse avait terrassé le cyclope... » : tu parles ! C'est NONO qui a terrassé le cyclope, en utilisant le miroir pour retourner le laser !
Si les dieux avaient mieux regardé, ils auraient juste exilé Nono et Shyrka, et Ulysse, Télémaque et Thémis seraient aller pendouiller avec ses autres compagnons.
La série devrait s'appeler Nono 31 !!
Allez, les Loustics, c'est tout pour cette semaine : on aura d'autres occasions de reparler de la bande à Chalopin, Saban, Levy et les autres !
Salut les Loustics !
Cette semaine, Nostaloustic consacre un numéro spécial à ce grand interprète de génériques de dessins animés : Jacques Cardona!
Mais nous ne saurions évoquer sa carrière sans parler également des compositeurs qui ont contribué à son succès, Haim Saban et Shuki Levy, qui ont composé pour Lionel Leroy les génériques de début et de fin d'Ulysse 31 !
(Qu'est-ce que c'est bon, ça!!)
Souvenez-vous : Au 31ème siècle, Ulysse, ses compagnons, son fils Télémaque, et Nono le petit robot font le voyage de retour de la base de Troie vers la Terre à bord du gigantesque vaisseau l'Odysseus (c'est le nom grec d'Ulysse, en fait).
Télémaque se fait enlever par les adorateurs du Cyclope afin d'être sacrifié à Poseïdon, avec deux jeunes autres extraterrestres à la peau bleue, les Zotriens Noumaïos et Thémis. Ulysse parvient à sauver tout ce beau monde, en détruisant le Cyclope au passage.
Pour avoir commis cet infâme sacrilège, les compagnons d'Ulysse sont condamnés par Zeus à sombrer dans une léthargie assez planante, tandis que lui-même, Télémaque, Themis et Nono devront errer de mondes en mondes inconnus dans l'Olympe, le Royaume des Dieux. Durant son odyssée, Ulysse vivra de nombreuses aventures inspirées de la mythologie grecque, et servira de divertissement pour le plus grand plaisir des dieux.
Inspirée par le succès de Star Wars deux ans plus tôt, la scénariste Nina Wolmark eut l'idée originale de cette série et la co-développa avec Jean Chalopin, à l'époque patron de la société DIC (diffusion information communication). Ils confièrent la réalisation de la série à Bernard Deyriès.
Rapidement, l'équipe se tourna vers la société japonaise TMS, à la fois pour cofinancer la série (« une nécessité à l'époque », selon Chalopin lui-même, les budgets français étant largement insuffisants) et pour bénéficier de leurs talents et de leurs techniques. C'est ainsi qu'on retrouve l'immense Shingo Araki au character design, très connu pour son travail sur des adaptations animées de manga, comme Goldorak, Albator 84, Cat's eyes, Embrasse-moi Lucile, mais surtout Saint Seiya !
La BO de la série est composée par Ike Egan et Denny Crockett, avec quelques morceaux de Saban et Levy, dont notamment, les génériques.
Tous les loustics se souviennent de la voix de Lionel Leroy qui interpréta dans les années 80 de nombreux génériques jeunesse : Ulysse 31, donc, mais aussi « Et l'aventure continue », le 2ème générique de Goldorak, Gil et Julie, Dare-dare motus, Bomber X, M.Merlin etc. Mais il est encore plus connu du grand public pour les génériques de Starsky et Hutch ou de Pour l'amour de risque.
En réalité, « Lionel Leroy » n'existe pas vraiment : il s'agit du pseudonyme d'un certain Yves Martin, mais... pas que de lui. En effet, le générique de L'homme qui tombe à pic est crédité « Lionel Leroy » alors que la chanson est chantée par Haim Saban ! (Ca s'entend quand même bien que ce n'est pas la même voix…)
Bon donc, Yves Martin, a.k.a Lionel Leroy, a.k.a Eric Lang, fit sa percée en 1979 avec le générique de Wonder Woman. Peu après il fit la rencontre de Haim Saban, alors à la recherche d'une voix pour le générique de Ulysse 31. Le succès de la série lui permit d'escalader les sommets de la gloire durant quelques années et de chanter plusieurs génériques de série télé.
Il devint alors producteur de disques et produisit même le fameux tube Chacun fait ce qui lui plait de Chagrin d'Amour. Après un album solo « Alboum » en 1984, il mit fin à sa prestigieuse carrière de chanteur.
Mais la vraie raison de ce revirement de carrière est qu'en 1983, il fit la rencontre de la chanteuse Sheila, pour qui il composa plusieurs chansons, dont L'écuyère.
Yves Martin aida à relancer la carrière de la chanteuse en l'encourageant à faire de la scène. Il en devint le producteur, puis le compagnon, et enfin le mari, en 2006 !
Leur idylle dure depuis tout ce temps, même si les nouvelles les plus récentes ne sont pas très bonnes. En effet, Yves Martin a fait deux AVC l'année dernière, dont il a, semble-t-il, beaucoup de mal à récupérer. Souhaitons-lui un prompt rétablissement !
L'eusses-tu cru ?
- Le design particulier du majestueux Odysseus est le fruit du travail de Shôji Kawamori, qui travailla aussi en tant que mecha designer sur l'essentiel de séries Macross et qui s'appuya, comme principale source d'inspiration, sur CE logo :
(à la demande de la chaîne qui produisait la série, oui, oui.)
- On pourra se réjouir qu'à l'époque, les budgets de la chaîne aient été insuffisants pour produire toute la série et que l'équipe de Chalopin aient été obligées de se tourner vers le Japon. Car en effet, un épisode pilote de la série a a initialement réalisé avec des ressources uniquement françaises. Et ça donnait CECI...
Vive le Japon !
- Je vous laisse regarder une nouvelle fois le pré-générique que vous connaissez par cœur :
Il n'y a rien qui vous choque ? Regardez mieux.
« C'est parce qu'Ulysse avait terrassé le cyclope... » : tu parles ! C'est NONO qui a terrassé le cyclope, en utilisant le miroir pour retourner le laser !
Si les dieux avaient mieux regardé, ils auraient juste exilé Nono et Shyrka, et Ulysse, Télémaque et Thémis seraient aller pendouiller avec ses autres compagnons.
La série devrait s'appeler Nono 31 !!
Allez, les Loustics, c'est tout pour cette semaine : on aura d'autres occasions de reparler de la bande à Chalopin, Saban, Levy et les autres !
Re: NostaLoustic
Mmm? Quoi, "Jacques Cardona"?
Ah oui, c'est lui qui a chanté le deuxième générique, « Ulysse revient ».
Mais franchement, il est moins bien que celui de Lionel Leroy...
Ah oui, c'est lui qui a chanté le deuxième générique, « Ulysse revient ».
Mais franchement, il est moins bien que celui de Lionel Leroy...
Re: NostaLoustic
Nostaloustic 10 – Spécial Jacques Cardona – deuxième
Salut les Loustics !
Et oui, à la demande générale (4 lus et 0 réponse depuis le dernier post), Nostaloustic fait son grand retour!
Je m'attendais à ce que les loustics du forum s'insurgent du traitement totalement injuste réservé à Jacques Cardona dans le précédent numéro (le soi-disant « Spécial Jacques Cardona » en réalité entièrement consacré à Lionel Leroy), mais non, même pas! Vous n'avez pas de coeur.
Que doit penser Jacques Cardona (lui qui m'a confirmé en personne être un fidèle lecteur de Nostaloustic) ?
Allez Jacques, on t'aime, et cette fois-ci, ce numéro de NL est entièrement consacré à ton plus grand succès.
Vous ne le saviez probablement pas mais, au 16ème siècle, des quatre coins de l'Europe, de gigantesque voiliers partent à la conquête du nouveau monde. A bord de ces navires, des hommes, avides de rêves, d'aventure et d'espace, à la recherche de fortunes. Mais aussi Esteban, le fils du soleil, et Zia, petite fille amérindienne enlevée par les Espagnols dès son plus jeune âge. Après un naufrage, ils rencontrent Tao, descendant du peuple disparu de Mû, et son inénarrable Pokemon volant, Pikachu! .
Nos trois héros traverseront les deux continents américains, du pays inca au pays aztèque, à la recherche à la fois de mystérieuses cités d'or, du père d'Esteban et de la famille de Zia. Parfois aidés par le rusé mais ambigu Capitaine Mendoza, et régulièrement retardés et mis en danger par deux autres imbéciles, ils affronteront mille périls, découvriront de fabuleuses merveilles technologiques anachroniques, et finiront par réaliser (heureux hasard) l'ensemble de leurs objectifs dans les trois derniers épisodes.
Comme Ulysse 31, la série est écrite par Jean Chalopin et réalisée par Bernard Deyriès, au sein du même studio DIC, dans le cadre d'une collaboration franco-japonaise avec le célèbre Studio Pierrot (Kimagure Orange Road, Creamy, Emi Magique, Lamu, etc.). Aux commandes de l'équipe japonaise, Hisayuki Toriumi, surtout célèbre pour avoir réalisé “Science Ninja Team Gatchaman” a.k.a “La bataille des planètes” (voir Nostaloustic n°3! ).
La BO de la série est composée par Haim Saban et Shuki Levy (encore eux!), et le générique interprété, donc, par Jacques Cardona.
Né en 1946, Jacques Cardona, commence sa carrière musicale sous le nom d'Apollo. Il fonde ensuite un groupe The Sweepers, qui connaitra un certain succès (pas en France!) avec le titre Harlem Song, interprété par Jacques himself :
A partir de 1970, il rejoint comme Lionel Leroy l'équipe de Saban entertainment et enchaine les chansons pour les loustics : Goldorak (1978), Ulysse revient (1981) Les Mystérieuses Cités d'or (1983) Inspecteur Gadget (1983) ou encore Lucky Luke (1984).
Plus surprenant encore, c'est lui qui lance et qui produit le groupe Gold (Capitaine abandonné, Plus près des étoiles, Ville de lumière), à partir de 1981!
Durant sa carrière, Jacques Cardona compose de nombreux titres pour Claude François, Hugues Aufray, Lara Fabian ou Djôhni, et plus rarement pour lui-même :
L'eusses-tu cru ?
- Les mystérieuses Cités d'or est très très librement adapté d'un roman de Scott O'Deill, la Route de l'Or (The King's fifth), écrit en 1966.
Dans le livre, Esteban de Sandoval est un jeune cartographe de 16 ans. Attiré à la fois par l'or et par la perspective de tracer de nouvelles cartes, il se joint à un groupe d'espagnols, mené par le capitaine Blas de Mendoza, pour tenter de découvrir les 7 cités d'or légendaires de Cibola.
Au cours de ses aventures, il rencontrera effectivement une certaine Zia, qui leur sert de guide et d'interprète, et le père Francisco.
L'équipe finira par trouver un lac doré, site cérémoniel des habitants de la cité de Tahwi, qui se couvrent de poussière d'or avant de s'y plonger. Mendoza est sa clique fragilisent une retenue d'eau du lac pour le vidanger et récupérer ces richesses. Ca, c'est dans la série (épisode 25) : mais contrairement à la série, ils réussissent et repartent avec de nombreux sacs de poussière d'or. Après ça, Mendoza meurt un peu bêtement, mordu par un chien. Estevan, se retrouvant leader de la petite troupe et rendu fou par l'or , essaye de trouver un moyen de rejoindre la civilisation sans passer par tous les endroits où l'on serait susceptible de lui demander une part du butin.
Les uns et les autres (dont Zia) voyant son changement d'attitude, décident de l'abandonner. Esteban se retrouve seul avec le père Francisco, qui meurt de soif dans la vallée de l'Inferno. Réalisant que son avidité avait coûté sa vie au religieux, Esteban abandonne l'or et retourne à Culiacan. Là il se fait arrêter pour avoir manqué à la loi espagnole, qui exigeait qu'il donne un cinquième de sa découverte au roi (d'où le titre). Et c'est donc de prison qu'il écrit son récit.
Et oui, comme vous le voyez : pas de technologie avancée, pas de continent de Mû, pas de Tao, pas d'olmèque (ça, c'est pas dommage) et bien sûr, pas de Cité d'or !
- En 1989, Bernard Deyriès et Jean Chalopin eurent l'idée de créer un parc d'attraction intérieur à la Gaîté Lyrique, « Planète magique » avec des attractions en partie basées sur leurs univers à succès, Ulysse 31, les Cités d'Or ou l'Inspecteur Gadget! L'aventure se concrétisa, mais ne dura malheureusement que quelques mois à cause de nombreux problèmes techniques…
On espère nous aussi comme Bernard que quelqu'un reprendra le flambeau ! Mais les années ont passé quand même...
- Bon alors, les loustics, vous allez m'en vouloir, mais je vous ai un peu menti : Jacques Cardona est en fait mort en 2008 et s'il nous lit, c'est de là-haut… Merci à toi, Jacques, pour nous avoir fait rêver, et surtout chanter !
C'est tout pour cette fois. Si vous aimez NostaLoustic, ou si vous voulez parler de vos souvenirs des Cités d'Or, même un tout petit mot fait toujours plaisir !
Salut les Loustics !
Et oui, à la demande générale (4 lus et 0 réponse depuis le dernier post), Nostaloustic fait son grand retour!
Je m'attendais à ce que les loustics du forum s'insurgent du traitement totalement injuste réservé à Jacques Cardona dans le précédent numéro (le soi-disant « Spécial Jacques Cardona » en réalité entièrement consacré à Lionel Leroy), mais non, même pas! Vous n'avez pas de coeur.
Que doit penser Jacques Cardona (lui qui m'a confirmé en personne être un fidèle lecteur de Nostaloustic) ?
Allez Jacques, on t'aime, et cette fois-ci, ce numéro de NL est entièrement consacré à ton plus grand succès.
Vous ne le saviez probablement pas mais, au 16ème siècle, des quatre coins de l'Europe, de gigantesque voiliers partent à la conquête du nouveau monde. A bord de ces navires, des hommes, avides de rêves, d'aventure et d'espace, à la recherche de fortunes. Mais aussi Esteban, le fils du soleil, et Zia, petite fille amérindienne enlevée par les Espagnols dès son plus jeune âge. Après un naufrage, ils rencontrent Tao, descendant du peuple disparu de Mû, et son inénarrable Pokemon volant, Pikachu! .
Nos trois héros traverseront les deux continents américains, du pays inca au pays aztèque, à la recherche à la fois de mystérieuses cités d'or, du père d'Esteban et de la famille de Zia. Parfois aidés par le rusé mais ambigu Capitaine Mendoza, et régulièrement retardés et mis en danger par deux autres imbéciles, ils affronteront mille périls, découvriront de fabuleuses merveilles technologiques anachroniques, et finiront par réaliser (heureux hasard) l'ensemble de leurs objectifs dans les trois derniers épisodes.
Comme Ulysse 31, la série est écrite par Jean Chalopin et réalisée par Bernard Deyriès, au sein du même studio DIC, dans le cadre d'une collaboration franco-japonaise avec le célèbre Studio Pierrot (Kimagure Orange Road, Creamy, Emi Magique, Lamu, etc.). Aux commandes de l'équipe japonaise, Hisayuki Toriumi, surtout célèbre pour avoir réalisé “Science Ninja Team Gatchaman” a.k.a “La bataille des planètes” (voir Nostaloustic n°3! ).
La BO de la série est composée par Haim Saban et Shuki Levy (encore eux!), et le générique interprété, donc, par Jacques Cardona.
Né en 1946, Jacques Cardona, commence sa carrière musicale sous le nom d'Apollo. Il fonde ensuite un groupe The Sweepers, qui connaitra un certain succès (pas en France!) avec le titre Harlem Song, interprété par Jacques himself :
A partir de 1970, il rejoint comme Lionel Leroy l'équipe de Saban entertainment et enchaine les chansons pour les loustics : Goldorak (1978), Ulysse revient (1981) Les Mystérieuses Cités d'or (1983) Inspecteur Gadget (1983) ou encore Lucky Luke (1984).
Plus surprenant encore, c'est lui qui lance et qui produit le groupe Gold (Capitaine abandonné, Plus près des étoiles, Ville de lumière), à partir de 1981!
Durant sa carrière, Jacques Cardona compose de nombreux titres pour Claude François, Hugues Aufray, Lara Fabian ou Djôhni, et plus rarement pour lui-même :
L'eusses-tu cru ?
- Les mystérieuses Cités d'or est très très librement adapté d'un roman de Scott O'Deill, la Route de l'Or (The King's fifth), écrit en 1966.
Dans le livre, Esteban de Sandoval est un jeune cartographe de 16 ans. Attiré à la fois par l'or et par la perspective de tracer de nouvelles cartes, il se joint à un groupe d'espagnols, mené par le capitaine Blas de Mendoza, pour tenter de découvrir les 7 cités d'or légendaires de Cibola.
Au cours de ses aventures, il rencontrera effectivement une certaine Zia, qui leur sert de guide et d'interprète, et le père Francisco.
L'équipe finira par trouver un lac doré, site cérémoniel des habitants de la cité de Tahwi, qui se couvrent de poussière d'or avant de s'y plonger. Mendoza est sa clique fragilisent une retenue d'eau du lac pour le vidanger et récupérer ces richesses. Ca, c'est dans la série (épisode 25) : mais contrairement à la série, ils réussissent et repartent avec de nombreux sacs de poussière d'or. Après ça, Mendoza meurt un peu bêtement, mordu par un chien. Estevan, se retrouvant leader de la petite troupe et rendu fou par l'or , essaye de trouver un moyen de rejoindre la civilisation sans passer par tous les endroits où l'on serait susceptible de lui demander une part du butin.
Les uns et les autres (dont Zia) voyant son changement d'attitude, décident de l'abandonner. Esteban se retrouve seul avec le père Francisco, qui meurt de soif dans la vallée de l'Inferno. Réalisant que son avidité avait coûté sa vie au religieux, Esteban abandonne l'or et retourne à Culiacan. Là il se fait arrêter pour avoir manqué à la loi espagnole, qui exigeait qu'il donne un cinquième de sa découverte au roi (d'où le titre). Et c'est donc de prison qu'il écrit son récit.
Et oui, comme vous le voyez : pas de technologie avancée, pas de continent de Mû, pas de Tao, pas d'olmèque (ça, c'est pas dommage) et bien sûr, pas de Cité d'or !
- En 1989, Bernard Deyriès et Jean Chalopin eurent l'idée de créer un parc d'attraction intérieur à la Gaîté Lyrique, « Planète magique » avec des attractions en partie basées sur leurs univers à succès, Ulysse 31, les Cités d'Or ou l'Inspecteur Gadget! L'aventure se concrétisa, mais ne dura malheureusement que quelques mois à cause de nombreux problèmes techniques…
On espère nous aussi comme Bernard que quelqu'un reprendra le flambeau ! Mais les années ont passé quand même...
- Bon alors, les loustics, vous allez m'en vouloir, mais je vous ai un peu menti : Jacques Cardona est en fait mort en 2008 et s'il nous lit, c'est de là-haut… Merci à toi, Jacques, pour nous avoir fait rêver, et surtout chanter !
C'est tout pour cette fois. Si vous aimez NostaLoustic, ou si vous voulez parler de vos souvenirs des Cités d'Or, même un tout petit mot fait toujours plaisir !
Re: NostaLoustic
Très bon numéro. Merci FrozenOwl.
J'adore la tessiture de voix de Jacques Cardonna.
Repose en paix l'artiste !
J'adore la tessiture de voix de Jacques Cardonna.
Repose en paix l'artiste !
- El Loustico
- Administrateur du site
- Messages : 715
- Enregistré le : mar. 7 févr. 2012 17:19
Re: NostaLoustic
Merci Froze pour ce bel hommage à Jacques Cardonna
L'affamé vient de lire ton nouveau NostaLoustic et veut absolument savoir où se trouve le pays à steacks dont tu parles dans cet article ?
Je suis allé faire un tour sur l'INA qui a dans ses malles à trésors un reportage du mois d'octobre 1989 sur l'ouverture prochaine de "Planète Magique".
Le lien : https://www.ina.fr/video/PAC02002212
Et une petite capture d'écran pour le plaisir comme dirait Herbert.
L'affamé vient de lire ton nouveau NostaLoustic et veut absolument savoir où se trouve le pays à steacks dont tu parles dans cet article ?
Je suis allé faire un tour sur l'INA qui a dans ses malles à trésors un reportage du mois d'octobre 1989 sur l'ouverture prochaine de "Planète Magique".
Le lien : https://www.ina.fr/video/PAC02002212
Et une petite capture d'écran pour le plaisir comme dirait Herbert.
Re: NostaLoustic
Hello,
Quelques temps avant sa démolition, les portes de la Planète Magique se sont rouvertes le temps de quelques visites guidées, voici quelques unes vidéos tournées par les visiteurs :
https://www.dailymotion.com/video/x147d ... e_creation
https://www.dailymotion.com/video/xbvnj ... a-l_travel
https://www.youtube.com/watch?v=k8x8kl0GBSU
Et le site Web,
http://planetemagique.free.fr/
Quant à Jacques Cardona, je suis sur le popotin d'avoir appris (avec un peu beaucoup de retard, hum hum) sa disparition.
Peut-être que quelque part là-haut avec Jean-Claude Corbel ils nous chantent leurs répertoires de génériques de dessins animés...
Quelques temps avant sa démolition, les portes de la Planète Magique se sont rouvertes le temps de quelques visites guidées, voici quelques unes vidéos tournées par les visiteurs :
https://www.dailymotion.com/video/x147d ... e_creation
https://www.dailymotion.com/video/xbvnj ... a-l_travel
https://www.youtube.com/watch?v=k8x8kl0GBSU
Et le site Web,
http://planetemagique.free.fr/
Quant à Jacques Cardona, je suis sur le popotin d'avoir appris (avec un peu beaucoup de retard, hum hum) sa disparition.
Peut-être que quelque part là-haut avec Jean-Claude Corbel ils nous chantent leurs répertoires de génériques de dessins animés...
- cochise
- Messages : 241
- Enregistré le : lun. 28 mai 2012 19:22
- Localisation : Guyane fr en Amérique du Sud
Re: NostaLoustic
yop yop !!!
(avec un peu de retard)
merci pour ce bon numéro de nostaloutic mr frozzzz
comme d'habitude ta rubrique est bien enrichissante et agréable à lire (toujours avec une petite pointe d'humour )
en attendant le prochain numéro ...
à l'écoute de
(avec un peu de retard)
merci pour ce bon numéro de nostaloutic mr frozzzz
comme d'habitude ta rubrique est bien enrichissante et agréable à lire (toujours avec une petite pointe d'humour )
en attendant le prochain numéro ...
à l'écoute de
Qui est en ligne ?
• Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité